Les bonshommes pain d’épice constituent une une figure récurrente des fêtes de fin d’année. Ils sont très répandus dans les cultures populaires.
Leur origine est très ancienne. Des historiens l’ont fait remonter au règne de la reine Elizabeth I. Selon Carole Levin, directrice des études médiévales à l’Université Lincoln du Nebraska, Elizabeth I, pour ses banquets, faisait représenter ses dignitaires en pain d’épices ! L’on dit qu’elle faisait porter ces gâteaux à ses courtisans préférés… Mais, comment les bonshommes pains d’épice sont-ils devenus une douceur à confectionner durant les fêtes de fin d’année ?
Selon Michael Krondl, auteur de Sweet invention : A History of Dessert, « La popularité du pain d’épice pendant les fêtes peut, au moins en partie, être attribuée à la croyance que les épices vous réchauffent en hiver ». Cependant, le pain d’épice lui-même est bien plus ancien. Michael Krondl note que certaines des premières versions du pain d’épice n’avaient pas de gingembre et n’étaient pas toujours un pain.
La plupart étaient essentiellement des gâteaux au miel. L’historien fait remonter le pain ou les gâteaux au miel à la Grèce antique et affirme que les anciens romains mangeaient des gâteaux au miel croyant ainsi décupler leurs prouesses sexuelles. Peut-être y a-t-il là un lien avec des rites de fécondité liés à la renaissance du soleil ?
En tous cas, les grandes traditions du pain d’épices viennent d’Allemagne, de France, des Pays-Bas et des îles britanniques. Toutes les épices ajoutées changeaient avec le temps, car la popularité et la disponibilité de celles-ci variaient. Il existe donc une grande variété de pain d’épice !
Tout cela rend nos bonshommes pain d’épices diablement intéressants !
Que vous faut-il pour réaliser ces bonshommes pain d’épice ?
Il faut :
- de la feutrine marron ou beige
- des rubans
- de la dentelle, toute décoration dont vous pouvez avoir envie
- des perles
- des cotons à broder
- de la laine de mouton pour rembourrer
- des épingles
- des aiguilles à broder
- des ciseaux
Dans un premier temps, on enregistre les images des patrons de bonshommes pain d’épice et on les imprime à l’échelle souhaitée.
Notez que le patron peut aussi être reporté sur un papier cartonné pour les tous petits afin de leur réaliser une carte à coudre ; avec une grosse laine et une grosse aiguille à bout rond, un tout petit aura beaucoup de plaisir à réaliser son bonhomme pain d’épice, tandis que les plus grands réaliseront le leur en feutrine. Vous trouverez également plus bas une progression pour les points à utiliser.
![BonshommesFille] bonshommes pain d'épice](https://i0.wp.com/clairiereaupommier.fr/wp-content/uploads/2020/12/bonshommesfille.jpg?w=1080&ssl=1)

Après avoir découpé les patrons papiers, on les reporte sur les feutrines choisies :

On découpe deux faces par bonshommes :

Puis, on découpe des éléments de décoration :


Et on commence à coudre nos décorations :


Une fois que les décorations sont cousues, on brode le visage :

Maintenant, on superpose les deux faces des bonshommes pain d’épices l’une sur l’autre :


Après avoir épinglé les deux faces ensemble, on commence à coudre les bonshommes en partant du bas :


J’ai utilisé le point de feston ; les plus jeunes peuvent coudre au point avant ou au point arrière : on adaptera donc en fonction de ce que connaît l’enfant et de ce qu’il peut apprendre. Voici la progression possible pour ces points : les débutants feront au point avant ; ceux qui le connaissent déjà pourront utiliser le point arrière ; enfin, ceux qui maîtrisent déjà ces points pourront se lancer dans le point de feston.
Voici quelques tutos pour ces points :
Arrivé.e.s en haut de la tête, on place un ruban que l’on va coudre en même temps :


On redescend de l’autre côté toujours au point de feston et, parvenu.e.s en bas, on laisse une ouverture pour rembourrer le corps ; on peut s’aider d’un petit bâtonnet pour pousser le laine dans les petits coins :

Il nous reste à faire la couture du bas !

Nos bonshommes pain d’épice sont terminés !



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Qu’est-ce que le solstice d’hiver dans la tradition païenne ?
Le solstice d’hiver, appelé Yule, est la nuit la plus longue de l’année, généralement autour du 21 décembre. C’est un moment sacré où l’on célèbre le retour progressif de la lumière. Dans la tradition païenne, Yule marque la renaissance du Soleil, un passage symbolique de l’ombre à la lumière, de la mort à la vie.
Quelle est la signification de Yule dans la Roue de l’Année ?
Yule est l’un des huit sabbats de la Roue de l’Année. Il correspond à un temps d’introspection, de repos et de renouveau. C’est le point zéro du cycle solaire, une porte de passage entre l’ancien et le nouveau. Tandis que la nature sommeille, les païens honorent le retour de la lumière et la promesse d’un nouveau cycle de croissance.
Que symbolise le solstice d’hiver pour les païens ?
Le solstice d’hiver symbolise :
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La renaissance du Dieu-Soleil (souvent représenté par l’Enfant Divin ou le Jeune Roi).
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La sagesse du silence, la gestation des rêves dans l’obscurité.
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Le pouvoir de l’espoir, car même dans la nuit la plus profonde, la lumière renaît.
Comment célébrer Yule de façon simple et spirituelle ?
Quelques idées pour honorer le solstice d’hiver :
-
Allumer une bougie ou une bûche de Yule pour accueillir la lumière renaissante.
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Créer un autel d’hiver avec des branches de sapin, du houx, du gui, des pommes et des bougies.
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Écrire ce qu’on souhaite laisser derrière soi, puis le brûler en offrande.
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Méditer sur ses rêves pour l’année à venir, dans une atmosphère calme et feutrée.
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Offrir un repas ou un geste de solidarité, en lien avec l’esprit de don et de chaleur humaine.
Quelles sont les plantes sacrées de Yule ?
Les plantes les plus symboliques du solstice d’hiver sont :
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Le houx, pour la protection et la persévérance dans les épreuves.
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Le gui, associé à la paix, la fertilité et la chance.
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Le sapin, arbre de l’éternité, symbole de vie dans la mort.
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La cannelle et le clou de girofle, pour éveiller la chaleur intérieure.
Quelles traditions ancestrales entourent Yule ?
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Chez les peuples celtiques et nordiques, on fêtait la renaissance du Soleil invaincu avec des feux, des festins et des rituels de purification.
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La bûche de Yule, autrefois en bois réel, était brûlée pour protéger la maison.
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De nombreuses traditions chrétiennes de Noël sont issues de ces rites païens : sapin décoré, cadeaux, guirlandes lumineuses…
Quelle est l’énergie spirituelle de cette période ?
Le solstice d’hiver nous invite à rentrer en nous-mêmes, à écouter le silence, à accueillir l’ombre sans peur. C’est un temps de guérison intérieure, de transmission des sagesses et de gestation des projets profonds. La lumière renaît non seulement à l’extérieur, mais aussi au cœur de notre être.
Bonjour,
un très grand merci pour vos jolis tutoriels ; nous en avons fait quelques-uns et je garde les autres pour les années à venir, quand ma fille sera un peu plus grande et plus habile !
Bonjour !
Merci pour votre message ; j’ai toujours grand plaisir à lire ce qu’il en est de mes partages 🙂
bonnes fêtes à vous et votre famille.