Classe 3 (pédagogie Steiner) : exemple d’introduction de la grammaire

par | Nov 9, 2019 | Classes d'âges, Classes Moyennes, Petites classes, Travail du parents et Parentalité | 3 commentaires

Pourquoi un exemple d’introduction de la grammaire ?

J’ai un peu le sentiment que nous sommes assez nombreux en IEF à avoir attendu la classe 4 (pédagogie Steiner) pour une introduction de la grammaire, lorsque l’on fait la mythologie nordique et que l’on peut structurer les temps passé/présent/futur grâce aux trois nornes. C’est pourquoi je pense qu’un exemple d’introduction de la grammaire s’impose !

En effet, à y regarder de plus près, The Tasks and content préconise qu’en classe 2, les enfants soient introduits de manière imaginative au caractère actif des verbes, à la qualité nominative des noms, et celles de description des adjectifs et adverbes. Cela doit être fait de manière simple, tout comme la formation des phrases. La ponctuation est enseignée de manière « implicite » sur la base des rythmes qui indiquent le début, la fin d’une phrase ou bien une pause à l’intérieur de celle-ci.

Rudolf Steiner voulait une grammaire vivante qui permette aux enfants de s’éveiller à la structure vivante du langage. Pour cela, il conseillait que les enfants ressentent que les phrases sont dites avec des sentiments différents : l’affirmation évoque un sentiment bien différent de la question.

Intonation, emphase, mélodie, permettent donc d’enseigner la grammaire de manière artistique. Enfin, comme la structure de bases de la phrase est ainsi acquise, le point, la virgule et le point d’interrogation sont enseignés.

L’exploration systématique de la nature des mots est introduite dans une seconde leçon en classe 3, en commençant avec les noms, les verbes, les adjectifs et les adverbes. Le but n’est pas seulement de rendre conscients des principes mais aussi d’éveiller l’enfant aux relations que la grammaire et la syntaxe rendent possible.

Dans School as a journey, vous trouvez pages 60 et suivante un exemple d’introduction de la grammaire à l’aide d’un jeu qui permet de « travailler » le nom, le verbe, l’adjectif et l’adverbe.

Grâce à un sketch créé par un autre enseignant Steiner, Torin Finser fait jouer un rôle aux enfants qui met en scène leur travail avec les mots ; bien sûr, c’est davantage faisable de cette manière avec un groupe d’enfants, mais si vous ne vous occupez que d’un seul enfant, de petits personnages peuvent venir vous aider à le réaliser de manière vivante ; l’enfant pouvant les faire jouer tour à tour, par exemple. Ou bien, des membres de la famille élargie, ou des amis, peuvent aussi se prêter au jeu !

Voici le jeu : la famille royale est assise ; chaque membre porte une couronne :

  • la reine Nom a une couronne bleue
  • le roi Verbe une rouge
  • la princesse Adjectif une verte
  • et le prince Adverbe une orange

Les couleurs seront évidemment reprises au cahiers, avant et/ou après le sketch pour écrire les noms en bleu, les verbes en rouge, les adjectifs en vert et les adverbes en orange. On est là sur une façon de faire qui rejoint pas mal celle inventée par Maria Montessori.

L’action se déroule ainsi :

La classe (ou le groupe d’enfant, ou l’enfant seul) : Dis-moi qui ou quoi !

La reine : Le cheval ! (la reine donne différents noms à chaque fois, ce qui rend le jeu plus vivant)

La classe : Quelle sorte de cheval ?

La princesse : un cheval tacheté blanc et noir !

La classe : Que fait le cheval tacheté blanc et noir ?

Le roi : Il galope !

La classe : Comment galope le cheval tacheté blanc et noir ?

Le prince : Rapidement !

La classe : Le cheval tacheté noir et blanc galope rapidement.

Ce jeu aide les enfants à apprendre la structure des phrases, à étendre leur vocabulaire et leur donne des opportunités d’interactions sociales avec humour.

J’imagine qu’ensuite les phrases trouvées peuvent être reportées au cahier avec les couleurs appropriées.

C’est un exemple d’introduction de la grammaire qui est très intéressant, ludique et vivant !

(Crédit photo Congerdesign sur Pixabay)

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- Monique

❄️ FAQ sur le Solstice d’Hiver – Yule dans la Roue de l’Année Païenne

Qu’est-ce que le solstice d’hiver dans la tradition païenne ?

Le solstice d’hiver, appelé Yule, est la nuit la plus longue de l’année, généralement autour du 21 décembre. C’est un moment sacré où l’on célèbre le retour progressif de la lumière. Dans la tradition païenne, Yule marque la renaissance du Soleil, un passage symbolique de l’ombre à la lumière, de la mort à la vie.

Quelle est la signification de Yule dans la Roue de l’Année ?

Yule est l’un des huit sabbats de la Roue de l’Année. Il correspond à un temps d’introspection, de repos et de renouveau. C’est le point zéro du cycle solaire, une porte de passage entre l’ancien et le nouveau. Tandis que la nature sommeille, les païens honorent le retour de la lumière et la promesse d’un nouveau cycle de croissance.

Que symbolise le solstice d’hiver pour les païens ?

Le solstice d’hiver symbolise :

  • La renaissance du Dieu-Soleil (souvent représenté par l’Enfant Divin ou le Jeune Roi).

  • La sagesse du silence, la gestation des rêves dans l’obscurité.

  • Le pouvoir de l’espoir, car même dans la nuit la plus profonde, la lumière renaît.

Comment célébrer Yule de façon simple et spirituelle ?

Quelques idées pour honorer le solstice d’hiver :

  • Allumer une bougie ou une bûche de Yule pour accueillir la lumière renaissante.

  • Créer un autel d’hiver avec des branches de sapin, du houx, du gui, des pommes et des bougies.

  • Écrire ce qu’on souhaite laisser derrière soi, puis le brûler en offrande.

  • Méditer sur ses rêves pour l’année à venir, dans une atmosphère calme et feutrée.

  • Offrir un repas ou un geste de solidarité, en lien avec l’esprit de don et de chaleur humaine.

Quelles sont les plantes sacrées de Yule ?

Les plantes les plus symboliques du solstice d’hiver sont :

  • Le houx, pour la protection et la persévérance dans les épreuves.

  • Le gui, associé à la paix, la fertilité et la chance.

  • Le sapin, arbre de l’éternité, symbole de vie dans la mort.

  • La cannelle et le clou de girofle, pour éveiller la chaleur intérieure.

Quelles traditions ancestrales entourent Yule ?
  • Chez les peuples celtiques et nordiques, on fêtait la renaissance du Soleil invaincu avec des feux, des festins et des rituels de purification.

  • La bûche de Yule, autrefois en bois réel, était brûlée pour protéger la maison.

  • De nombreuses traditions chrétiennes de Noël sont issues de ces rites païens : sapin décoré, cadeaux, guirlandes lumineuses…

Quelle est l’énergie spirituelle de cette période ?

Le solstice d’hiver nous invite à rentrer en nous-mêmes, à écouter le silence, à accueillir l’ombre sans peur. C’est un temps de guérison intérieure, de transmission des sagesses et de gestation des projets profonds. La lumière renaît non seulement à l’extérieur, mais aussi au cœur de notre être.

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3 Commentaires

    • Monique

      Merci Joanna !
      Je sais bien que c’est Torin Finser 🙂 Les coquilles, apparemment, on en laisse tous passer, n’est-ce pas !? 🙂

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